lundi 11 novembre 2013

COMMEMORATION DE LA FETE DE LA VICTOIRE .


L' assistance était plus nombreuse qu'habituellement pour cette préparation du centenaire de la guerre 14-18.
Les enfants ont porté la gerbe du conseil municipal au nom de la population. Jean FABREGUE a fait l'appel aux morts devant le drapeau tenu par Jean VENTAJOL.
 
 
Après la minute de silence, Georges CHABOT a entonné la MARSEILLAISE, le maire a ensuite lu le message du Ministre délégué aux anciens combattants Kader ARIF, il a ensuite laissé la parole à Vincent CHABOT pour interpréter une poésie  "14-18", puis il a dit quelques mots de son cru en rappelant qu'habituellement il lisait quelques pages du journal de FONTANILLE, mais pour sa dernière cérémonie au monument aux morts, il a décidé d'être plus personnel dans sa réflexion sur cette guerre.
le cortège se forme pendant la volée de cloches annonçant la fin de la guerre.



 
l'appel aux morts par Jean FABREGUE


La Marseillaise interprétée par Georges CHABOT
Vincent lit le poème 14-18
 
Discours du maire :
"Alors que nous entrons dans le 100e anniversaire de la déclaration de la 1ere guerre mondiale, il convient de réfléchir pour tirer un bilan circonstancié de cette terrible confrontation mondiale.
Quels bénéfices le monde en a-t-il tirés puisqu’elle n’a même pas permis à l’humanité d’éradiquer la guerre, puisque même pas 20 ans plus tard la « der des ders » perdait même l’espoir qu’elle avait suscité en ne pouvant éviter une deuxième guerre mondiale.

Il conviendra aussi de réfléchir aux conditions épouvantables dans lesquelles ont dû lutter nos jeunes poilus. Eux qui ne savaient même pas ce qu’était une guerre , d’ailleurs on s’y préparait « la fleur au fusil » puisqu’il n’y avait pas à l’époque comme aujourd’hui,  les témoignages audio visuels des atrocités d’une guerre .
On leur a demandé de quitter leur village, leur famille, leur foyer, leur exploitation agricole pour les livrer sans préparation aucune à la mitraille dans l’enfer du Nord.

On leur a demandé du courage pour défendre leur patrie contre un ennemi qui leur ressemblait étrangement. C’était beaucoup plus que du courage qu’il fallait pour que les corps et les esprits résistent à l’instinct naturel de conservation qui les tétanisait au moment où il fallait quitter l’abri précaire que représentaient les tranchées pour s’exposer à la mitraille qui abattait systématiquement les premiers sortis.

Et ceux qui en ont manqué de ce courage- là, les autorités les ont fait fusiller « pour l’exemple ». IL faudra bien que ceux-là aussi voient leur sacrifice reconnu ne serait-ce que pour la sérénité de leur familles. C’est d’ailleurs la préoccupation du Président de la république qui a déclaré : « «Je souhaite au nom de la République qu'aucun des Français qui participèrent à cette mêlée furieuse ne soit oublié. Cent ans plus tard, il nous revient d'aborder dans un esprit de réconciliation cette douloureuse question des fusillés», a ajouté le chef de l'Etat, évoquant ceux qui furent vaincus «par l'angoisse, par l'épuisement, nés de conditions extrêmes qui leur furent imposées». Et de rappeler : «Certains furent condamnés de façon arbitraire et passés par les armes. C'est pourquoi je demande au ministre de la Défense qu'une place soit accordée à l'histoire des fusillés au musée de l'Armée aux Invalides, dans ce lieu qui porte le récit de la guerre», a poursuivi le président Hollande. Environ 650 soldats ont été fusillés pour des faits relevant de la désobéissance militaire durant le premier conflit mondial.

Enfin il faudra bien qu’on arrive à mettre la paix au centre de nos préoccupations « si tu veux la paix prépare la paix » avec opiniâtreté, constance et force.  C'est bien d’ailleurs  au lendemain de la première guerre mondiale qu'ont été posés, d'une part, les jalons de ce qu'on appelait alors la nécessité de l'arbitrage en matière de relations internationales et, d'autre part, ceux de la construction européenne.
Honneur à tous les morts des guerres qui ont affecté notre pays et vive la paix.


La cérémonie s'est terminée autour d'un vin d'honneur.







 
La plaque émaillée représentant 17 des 25 Aiguèzois "morts pour la France" a été exposée pour cette cérémonie.

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