vendredi 12 novembre 2010

COMMEMORATION DE LA FETE DE LA VICTOIRE DU 11 NOVEMBRE 1918

COMMEMORATION DE LA VICTOIRE DU 11 NOVEMBRE 1918 et hommage aux jeunes aiguézois morts pour la France.

Peu de monde pour commémorer le 92e anniversaire de la victoire de 1918, par contre toutes les générations étaient présentes.



La cérémonie a débuté grâce à Jean-Paul VENTAJOL, par une volée de cloches comme celle qui annonçait le fin de la guerre en 1918.
Guy REYNAUD portait le drapeau, les enfants s’étaient chargés de la gerbe, Jean FABREGUE a fait l’appel aux morts, après la minute de silence en souvenir des 25 poilus morts pendant la « grande guerre », la Marseillaise a été interprétée malgré l’absence de Georges CHABOT actuellement hospitalisé par les participants, le Maire a lu le message d’Hubert FALCO secrétaire d’état aux anciens combattants tandis que Vincent CHABOT lisait le message de l’ UFAC (Union Française des Anciens combattants)


La cérémonie s’est terminée par un vin d’honneur .



Message de l’UFAC ;

L'UFAC souhaite que ce message soit lu par une jeune fille ou un jeune garçon. Il convient que la lectrice ou !e lecteur ait non seulement lu le texte auparavant, mais aussi qu'il lui ait été explicité. Il appartient donc à toute instance éducative ou associative contactant la future lectrice ou le futur lecteur, d'assurer cette information au travers, entre autres, de témoignages.
De la "Grande guerre", bientôt centenaire, qui modifia considérablement et définitivement la cours de l'Histoire, i( ne nous reste plus aujourd'hui que des sites, des objets, des documents... Ils sont très nombreux, qu'ils soient exposés, édités ou présentés dans des musées. Souvent aussi, ils sont conservés par les familles, témoins à charge précieux et irremplaçables sur l'atrocité de cette sombre période.
Leur présence restitue la brutalité de cette guerre gravée en chacun de nous, car chaque famille a été à tout jamais marquée par cette horrible "boucherie". Et pourtant de nombreuses voix s'étaient élevées pour dénoncer les conséquences prévisibles de cette tragédie et souhaiter que la paix s'installe durablement.
Commémorer aujourd'hui l'Armistice de 1918, c'est honorer nos soldats "Morts pour la France", c'est se souvenir des millions de victimes civiles ou militaires, c'est témoigner de la nécessité de construire un monde de paix.
une lettre parmi tant d'autres, celle du soldat Martin Vaillagou, écrite du Front le 26 août 1914 à ses deux fils, nous fait partager, par sa citation, la volonté qu'ont eue les Anciens combattants de cette guerre et de leurs associations, pour qu'elle soit "la der des ders".
"Mes chers petits,
du champ de dévastation où nous sommes, je vous envoie ce bout de papier avec quelques lignes ... Vous travaillerez toujours à maintenir la paix et éviter é tout prix cette horrible chose qu'est la guerre. Ah' la guerre, quelle horreur!... Villages incendiés, animaux périssant dans les flammes. Etres humains déchiquetés par la mitraille. tout cela est horrible. Jusqu'à présent, les hommes n'ont appris qu’à détruire ce qu'ils avaient créé et à se déchirer mutuellement, Travaillez, vous mes enfants, avec acharnement à créer la prospérité et la fraternité de l'univers. ... Votre père, qui du front de bataille, vous embrasse avec effusion,"
L'Union Française des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre (UFAC) considère que seule la négociation est en mesure d'éviter ou de résoudre les conflits et s'oppose à tout recours aux armes.
Elle continue à agir résolument et avec persévérance pour la Paix et à oeuvrer en ce sens avec les générations nouvelles.

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