Peu de monde pour se recueillir devant le monuments aux morts où furent égrenés le nom des 25 poilus morts pour la première guerre et les deux soldats tués lors de la 2e guerre mondiale.
Le gerbe de la municipalité était portée par deux enfants du village.
Le maire a demandé une minute de silence puis à proposé à Georges CHABOT d'entonner la Marseillaise.
Ensuite il a procédé à la lecture des textes du ministre des anciens combattants et de la Fédération Nationale des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. Il a ensuite laissé la parole à la jeune Elisa qui a récité le poème LIBERTE de Paul ELUARD .
Ensuite il a dit quelques mots concernant ce qu 'évoque pour lui la guerre, le triomphe d'un idéal de liberté sur des idées de ségrégation nazie et rappelé qu'il existe encore à travers le monde de nombreux "résistants".
Georges CHABOT a été invité à chanter le CHANT DES PARTISANS.
La cérémonie s'est terminée par un vin d'honneur de Côtes du Rhône du village.
Le texte du discours rédigé par le Maire :
"Plus que la fin d’une guerre, nous célébrons aujourd’hui l’échec de la tentative d’une idéologie nazie de dominer le monde en exterminant tous ceux qui ne correspondaient pas à cette idéologie : juifs, tsiganes, tous ceux qui n’avaient pas dans leur apparence les caractères aryens sur lesquels s’appuyait la discrimination, tous ceux qui n’avaient pas le même idéal de vie et de civilisation.
Le coût humain des six années de guerre sur tous les continents représente 55 millions de morts. Pour la première fois dans l’histoire, une guerre fit plus de victimes civiles que militaires. Il faut dire qu’on n’a pas lésiné sur les moyens pour tuer : tortures, bombardements, déportation, exécutions sommaires, jusqu’à la bombe atomique.
De tous les coins de notre pays, comme le dit le chant des partisans, sont montés de la mine et descendus des collines les résistants, ils ont sorti de la paille les fusils, la mitraille, les grenades. Et ce n’était pas simple d’entrer en résistance contre l’envahisseur et ses collaborateurs, avec de petits moyens contre des troupes organisées, une police secrète. Il n’était pas simple non plus de survivre quand on avait une étoile jaune cousue sur la poitrine. C’est à eux aussi, civils, victimes et combattants que l’on doit penser. Aurions-nous eu le courage à leur place de sortir la mitraille dans ces conditions ?
En plus de ce devoir de mémoire, nous avons un devoir envers l’avenir : vigilance pour défendre des valeurs telles que le respect des autres, l’acceptation de la tolérance de la différence.
Et n’oublions pas que partout dans le monde des hommes et des femmes entrent chaque jour en résistance."
Le coût humain des six années de guerre sur tous les continents représente 55 millions de morts. Pour la première fois dans l’histoire, une guerre fit plus de victimes civiles que militaires. Il faut dire qu’on n’a pas lésiné sur les moyens pour tuer : tortures, bombardements, déportation, exécutions sommaires, jusqu’à la bombe atomique.
De tous les coins de notre pays, comme le dit le chant des partisans, sont montés de la mine et descendus des collines les résistants, ils ont sorti de la paille les fusils, la mitraille, les grenades. Et ce n’était pas simple d’entrer en résistance contre l’envahisseur et ses collaborateurs, avec de petits moyens contre des troupes organisées, une police secrète. Il n’était pas simple non plus de survivre quand on avait une étoile jaune cousue sur la poitrine. C’est à eux aussi, civils, victimes et combattants que l’on doit penser. Aurions-nous eu le courage à leur place de sortir la mitraille dans ces conditions ?
En plus de ce devoir de mémoire, nous avons un devoir envers l’avenir : vigilance pour défendre des valeurs telles que le respect des autres, l’acceptation de la tolérance de la différence.
Et n’oublions pas que partout dans le monde des hommes et des femmes entrent chaque jour en résistance."
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