dimanche 10 février 2008

L'EGLISE CLASSEE MONUMENT HISTORIQUE EN 1993 AUX PETITS SOINS DE L'ASSOCIATION "POUR L'EGLISE D'AIGUEZE" et DE LA MUNICIPALITE


HISTORIQUE DES TRAVAUX PERMETTANT LA PROTECTION DE L'EGLISE St ROCH :

1910 Travaux de restauration avec Mgr FUZET

1975 Consolidation de la flèche du clocher (Financement : Municipalité et subventions)


1989 Réparation des murs Est et Sud et réfection intégrale de la toiture (Financement : municipalité et subventions)

1990 Création par Robert FRUTON de l’Association pour l’Eglise d’Aiguèze

19/03/1993 : Inscription de l’Eglise à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques

1999 : Nettoyage et remise en état de la façade Nord et du Portail renaissance et restauration des décors en céramique (Financement : Association et subventions DRAC/ C Régional et C Général avec le soutien de la municipalité)


2000/2001 : Assainissement des murs et amélioration de la ventilation de l’édifice (Financement : Association et subventions DRAC/ C Régional et C Général avec le soutien de la municipalité)

2003 : Réfection des peintures murales et des décors (Financement : Association et subventions DRAC/ C Régional et C Général avec le soutien de la municipalité)

2006 : consolidation, sécurisation et électrification des diverse sonneries, du clocher et de l'horloge (Financement : Association et subvention du Conseil régional et participation financière de la mairie)


2008 : projet de réfection des "bois dorés" et du tableau "Marie" de DOZE.




REFECTION DES PEINTURES INTERIEURES :



Ange musicien de la voûte du choeur en piteux état


Le Conseil Municipal accompagné des responsables de l'Asociation a suivi les travaux avec beaucoup d'attention. c'est ainsi qu' est décrite une visite du chantier : " Mme WEISS nous a donné des explications sur le travail qui l’attend. Un imposant échafaudage a été mis en place dans le chœur de l’Eglise.










Dès confirmation du bon état des murs parfaitement asséchés, l’artiste car il s’agit bien plus d’art que d’artisanat, s’est mise au travail. Un travail important car quand on y regarde de près, les peintures de la voûte sont en bien piteux état ! Restaurer le support avant de peindre ou reprendre les peintures, le premier travail effectué par Mme WEISS avec un connotation de cuisine puisqu’il faut enduire avec du riz cuisiné selon une recette secrète !
Les peintures actuelles, parlons-en : elles se présentent pour la plupart sous forme d’ une croûte qui n ‘adhère pas à son support, donc extrêmement fragile . Le contour des vitraux est d’un blanc plus que passé, il devra aussi être restauré.
En plus de la reproduction en "pochoir" des modèles, un autre travail de l’artiste consiste à fabriquer les peintures, les teintes adéquates au fur et à mesure qu’elles seront employées.
Quand le chœur sera terminé il faudra s’attaquer aux chapelles, puis il faudra s’attaquer à la nef. Pourquoi pas au fameux tableau « bois doré » . En tout cas on peut se préparer à admirer le futur décor restauré qui ne devra pas avoir l’aspect du neuf et qui ne devra donc pas choquer l’œil averti ni l’œil curieux et qui restituera l’aspect véritable de nos peintures.





Statue peinte en mauvais état également


Monsieur FRUTON qui a oeuvré avec acharnement pour ces travaux de restauration nous fait part de ses remarques et de sa joie :"Quelle joie de contempler le chemin parcouru depuis 1990, lorsque nous évoquions avec Jean-Marie une éventuelle restauration de l’Eglise ! Nous ne pensions qu’aux peintures. Nous avons alors monté l’Association pour l’Église, association à but strictement culturel, afin de disposer d’une structure juridique solide. Nous avons réalisé très vite que l’ampleur réelle de la tache dépassait de très loin la simple réfection des peintures et par conséquent les modestes possibilités financières de la commune ou de la paroisse. D’ailleurs dans le bâtiment, nous n’avons pas cessé d’avoir de mauvaises surprises. Heureusement, nous en avons eu aussi quelques unes de bonnes, notamment des aides volontaires spontanées.
Or pour obtenir des subventions, il faut que les travaux envisagés en vaillent la peine et que la commune en assumé partiellement le financement (de l’ordre de 25%) Avec l’aide de M. CLERY, architecte des Bâtiments de France, et notre soutien, la commune a pu obtenir l’inscription de l’Église à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Cette décision justifiait notre projet. L’Eglise est belle et c’est officiellement reconnu par les pouvoirs publics.
Étant donné la faiblesse des moyens financiers du village, l’Association s’est engagée à financer la part de la mairie. Ce fut alors le début d’une belle aventure avec l’ organisation d’une recherche systématique de tout ce qui pouvait contribuer au financement : depuis le concours du Pèlerin magazine jusqu’à la création d’un site Internet « www.aigueze.com » qui sert de support publicitaire au village et aux professionnels qui veulent bien nous aider. De nombreuses idées furent mises en œuvre : concerts, lotos, fête de St Roch, édition d’une brochure, vente de pin’s, de tee-shirts, de divers objets souvenirs ou gourmands, quoique faute de volontaires,



le magasin ne soit pas ouvert assez souvent.
Douze années de travail, pas toujours faciles, mais la récompense est là, dans l’Église, sur l’échafaudage où œuvre l’équipe d’artistes dirigée par Mme WEISS. Dans quelques semaines, le décor intérieur sera intégralement restitué. Aiguèze s’était fixé un objectif, on touche maintenant au but. Tout le monde est heureux. Un chaleureux merci à tous ceux, Aiguézois ou non, qui ont permis d’en arriver là !" Robert FRUTON






Après le passage de Mme WEISS :


A l'identique, pas neuf mais c'est du beau travail !
















BENEDICTION SOLENNELLE ET INAUGURATION
OFFICIELLE DES PEINTURES DE L’EGLISE



On ne voyait pas le soleil, mais tout le monde savait qu’il était là derrière les nuages. Pourtant ces gouttes que le ciel a eu la bonne idée de retenir tout au long de l’après-midi, ne sont-elles pas un peu responsables dans leur menace pluvieuse du nombre un peu décevant des participants.
Pourtant tous les ingrédients d’une fête de qualité étaient réunis : Mgr WATTEBLED, l’Evêque de Nîmes, Michel GUILHOT, curé des paroisses du secteur, de nombreux prêtres attachés d’une façon ou d’une autre à notre village, la chorale, les élus : André ROUVIERE Sénateur du gard, ancien vice-président du Conseil Général, Christophe SERRE président de la Communauté de Communes Valcézard et Conseiller Général du canton, le maire d’Aiguèze et les maires de quelques villages voisins, présents ou représentés, Robert FRUTON Président de l’Association pour l’Eglise d’Aiguèze, Jean-Marie DUFOUR et Simone BAUME, responsables de la paroisse, Alain GIRARD représentant le ministère de la Culture, Mme WEISS qui a signé les travaux de restauration des peintures, M. NAFYLIAN architecte d’art.
Les deux parties du programme se sont enchaînées comme prévu : la cérémonie religieuse suivie de la cérémonie civile et du vin d’honneur.
On a bien apprécié la sympathie de Mgr l’évêque qui s’est mêlé à chacun en toute simplicité , la satisfaction de Robert FRUTON devant son projet brillamment mené à terme, la joie de Jean-Marie DUFOUR recevant la médaille du Mérite diocésain des mains de l’Evêque, la convergence des divers discours pour montrer qu’en additionnant les efforts sans a priori, on pouvait réaliser des miracles comme celui pour un petit village de restaurer son patrimoine, un travail d’art pour un monument inscrit à l’inventaire des monuments historiques.
Et comme l’a rappelé le Maire, gardons tous les manches retroussées pour poursuivre et terminer ce chantier perpétuel que représente l’Eglise si on veut qu’elle continue pour les générations futures à être à la hauteur de notre histoire !


Pendant les discours :



Pendant le discours d'André ROUVIERE Sénateur du Gard



DISCOURS DE Robert FRUTON Président de l'Association pour l'Eglise d'Aiguèze :

Monseigneur,



Notre Association se réjouit profondément de votre présence aujourd’hui dans cette église. Pour nous, en effet, votre venue à AIGUEZE couronne de manière solennelle quatorze années d’efforts.


Lorsqu’en 1990, la toiture refaite, nous avons envisagé avec Jean-Marie DUFOUR de restaurer les peintures et créé l’Association pour l’Église d’Aiguèze, nous n’avions aucune idée de l’aventure dans laquelle avec quelques autres nous nous lancions. Cette association, totalement indépendante de la paroisse et de la commune—bien que le curé et le maire soient tous deux membres de droit du Conseil d’administration, avait pour but de sauvegarder, restaurer et mettre en valeur le patrimoine constitué par l’Église et son environnement. Au cours de toutes ces années, nous avons eu successivement ou en même temps beaucoup d’ennuis et beaucoup de chance.Beaucoup d’ennuis parce que nous nous sommes heurtés à l’indifférence générale quand ce n’était pas ironie voire hostilité. Notre idée de refaire les peintures telles que les avait voulues Mgr Fuzet relevait de la folie, de l’art de dépenser de l’argent pour rien : un coup de badigeon blanc aurait parfaitement suffi !. Certains ont même parlé de « Fuzetmania »… Le Conseil Municipal était d’accord, à condition que ça ne lui coûte pas un sou. Il en était de même du coté de la paroisse. Il n’y avait donc plus qu’à trouver l’argent nous-mêmes pour subventionner la commune, propriétaire du bâtiment, afin qu’elle puisse demander des aides à l’état et aux collectivités territoriales en mettant sur la table sa part du budget .


Beaucoup de chance car nous avons trouvé des concours extraordinaires sans même les chercher : une cantatrice grenobloise de passage nous proposa de faire un récital gratuit tous les ans. Elle a tenu parole et même au-delà. Un chef d’orchestre nous a proposé son concours, c’est ainsi que dans notre église alors en piteux état, nous avons eu des concerts de grande qualité avec des œuvres de Bach, Haendel, Vivaldi, Fauré et j’en passe.

Beaucoup de chance d’avoir eu au départ le soutien du Père Chiésa, celui d’une association qui nous a prêté sans intérêts nos premiers fonds, la chance aussi de remporter le concours du pèlerin Magazine « un patrimoine pour demain » et ainsi faire restaurer le vitrail de la nativité. Beaucoup de chance enfin que les Bâtiments de France » s’intéressent à notre église et décident de l’inscrire à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. C’est à partir de ce moment-là que les critiques ont cessé… sans pour autant que les bonnes volontés se fassent plus nombreuses.

Alors nous nous sommes lancés dans la fabrication de pin’s, de tee-shirts et de sacs aux armes d’Aiguèze. Nous avons vendu de la confiserie, du miel, du nougat, des bougies en cire d’abeille et beaucoup d’autres choses. Nous avons même écrit et édité une brochure « Aiguèze, notre village », ouvert un site Internet, organisé des lotos et tombolas, des visites guidées du village et redonné vie à la fête de St Roch . Petit à petit, notre réputation s’est agrandie et notre pécule aussi…

Quant au travaux proprement dits, nous nous sommes vite aperçus qu’avant d’attaquer les peintures, il fallait remettre l’église en état : les vitraux d’abord, puis l’électricité qui datait des années 20 et devenait presque dangereuse.

Ensuite le portail ouest, surmonté d’une céramique du XVIe très abîmée , a reçu les soins de Mme WEISS. Au fond du chœur, c’était le rocher qui servait de mur : les peintures avaient disparu et l’herbe y poussait. Nous avons monté une contre-cloison, ce qui a nécessité la dépose de toutes les boiseries du chœur et leur découpe. Pour arrêter les remontées capillaires existant dans tous les murs, nous avons fait procéder à des injections de résine par une entreprise spécialisée. On peut évoquer pour mémoire les nombreuses démarches nécessaires à l’obtention des subventions, ce ne fut pas simple.

Ce n’est qu’après tous ces travaux préparatoires que nous avons été en mesure

de commencer la réfection des peintures.

Le travail fut plus considérable que prévu, surtout en raison de la mauvaise qualité des fonds. Mme WEISS s’en est tirée avec talent et beaucoup de conscience bien qu’elle ait été souvent obligée de refaire le même décor plusieurs fois. La restauration devant être faite à l’identique, tout a été respecté : les drapés du chœur, les étoiles à 7 branches de la chapelle de la Vierge, les différentes teintes et leurs nuances en s’attachant à ne pas faire du neuf. De même a été restituée de manière remarquable la fresque des fonts baptismaux jusqu’alors cachée par les bois dorés.

Après consultation de la Commission d’Art Sacré, le groupe représentant l’agonie du Christ au Jardin des Oliviers a été mis sur l’autel de la chapelle des fonts baptismaux; il y a tout à fait sa place et l’ensemble du décor constitue en image le résumé de la vie du Christ et de la foi chrétienne. Maintenant, la statue du Sacré Cœur fait face à l’arrivée des visiteurs.


Enfin la seule véritable initiative que nous ayons prise, c’est l’installation à droite de la porte d’entrée, d’une Vierge à l’enfant, tous deux couronnés, figurant à l’inventaire de 1905 sous l’appellation « Notre Dame des Victoires », retrouvée dans le grenier de la sacristie.
Voilà, Monseigneur, le travail qui a été accompli. Certes, tout n’est pas fini : il reste à restaurer l’agneau pascal du maître autel, les grands tableaux des chapelles, les bois dorés. Il faut penser aussi à notre clocher dont le crépi tombe de même que les plumes des ailes de l’ange de la façade. Il faut moderniser les cloches et l’horloge et prévoir l’électrification. Ce sera l’objet d’une prochaine tranche…

A chaque jour suffit sa peine. Aujourd’hui, nous sommes heureux d’avoir atteint notre objectif essentiel et il nous est agréable de remercier tous ceux qui nous ont soutenus matériellement ou moralement, notamment les membres du Conseil de notre association, les chorales et plus particulièrement l’Oulivarello, notre premier supporter, notre cantatrice, nos musiciens bénévoles, nos colleurs d’affiches ou les décideurs de la DRAC, de la région ou du Conseil général, ceux qui les ont incités à prendre ces décisions , sans oublier le vendeurs de billets de tombola parisiens ou icaunais et tous ceux qui se sont investis dans nos manifestations, plus particulièrement mon équipe de la st Roch que je ne peux pas tous citer . Je n’oublie pas non plus les touristes de passage qui pour nous aider dans notre œuvre, nous ont acheté un nougat ou un tee-shirt, en sachant qu’ils avaient peu de chance de voir les travaux terminés. C’est ainsi que nous avons pu contribuer au budget de restauration pour un peu plus de 700 000 F. Merci à tous les artisans et artistes qui ont permis d’obtenir ce magnifique résultat. Notre gratitude va aussi à notre curé Michel Guilhot et à notre maire Roland Vincent qui, depuis leur arrivée, nous ont apporté un soutien sans faille dans un climat de très grande cordialité. Que tous veuillent bien trouver dans mes propos l’assurance de mes remerciements les plus chaleureux. Il me reste un dernier remerciement à adresser. C’est à vous, Monseigneur, pour avoir accepté de venir bénir solennellement notre église rénovée. Que votre bénédiction s’étende aussi et surtout à nous tous présents à Aiguèze aujourd’hui. Du fond du cœur, de la part de chacun de nous,

Merci Monseigneur.


INAUGURATION DE L’EGLISE : discours du Maire Roland VINCENT


A toi qui crois au ciel, à toi qui n’y crois pas, à vous tous qui êtes venus pour la bénédiction solennelle de l’Église rénovée ou pour l’inauguration des travaux de réfection d’un site inscrit de notre patrimoine, aux membres du Clergé, aux élus, je souhaite la bienvenue !

Nous avons l’honneur aujourd’hui d’accueillir Mgr l’Évêque qui vient présider cette cérémonie entouré des prêtres de notre secteur parmi lesquels je salue plus particulièrement le Père GUILHOT affecté à notre paroisse.
Il y a presque cent ans, le Samedi 24 Septembre 1910 eut lieu la bénédiction des cloches , et le lendemain, Dimanche 25 Septembre , Mgr FUZET consacra l’Église qu’il avait complètement restaurée selon son plan primitif et enrichie du maître-hôtel, de la clôture du choeur, des vitraux, des peintures, des lustres, du chemin de croix, des fonts baptismaux, d’un orgue harmonium, d’ornements et vases sacrés et de trois cloches” sans oublier la pointe du clocher, en présence notamment du curé ROLLAND et du Maire THOMAS devant “plusieurs milliers de personnes” selon les organisateurs (je dois vous dire qu’on ne connaît pas le chiffre avancé par la police !.)

L’humidité des murs a réussi à endommager inexorablement la qualité des peintures murales, malgré les travaux régulièrement programmés, (réfection de la toiture, assainissement des murs). Il a fallu se résoudre à admettre qu’un monument de cette importance devait être en perpétuel chantier de rénovation et de conservation. Cette tranche qui s’achève a consisté en deux opérations primordiales :
assèchement des murs pour en tirer l’humidité et restauration de la décoration murale, en lui gardant son authenticité et sans altérer son éclat “ancien”.
C’est l’entreprise RENOVAT d’Aiguèze qui s’est chargée des travaux d’assainissement et Mme WEISS qui a réussi cette oeuvre d’art de restaurer l’existant et de créer le décor de l’entrée dans l’esprit de l’ensemble pictural, une tâche gigantesque qui a nécessité un engagement important, beaucoup de courage devant les imprévus et un acharnement sans faille pour mener à bien cette restauration.
L’architecte M. NAFYLIAN assisté de M. GARRAUX économiste-vérificateur , le Père FOUGERES Conservateur des arts Sacrés ont chacun leur part dans la réussite du pari de reconstruire à l’identique ce que les ans et l’humidité avaient considérablement altéré. Nous les remercions pour avoir été à la hauteur de la tâche qui les défiait.

Tout cela s’est réalisé grâce à la ténacité et à l’engagement actif et pugnace de Robert FRUTON Président fondateur de l’association “Pour l’Église d’Aiguèze” qui recevra d’ailleurs le 14 Juillet prochain la médaille d’honneur de la commune, en hommage à son dévouement ou à sa dévotion à sauvegarder l’oeuvre de son ancêtre Mgr FUZET, le travail également de Mme FRUTON et des membres de l’Association pour l’Église d’Aiguèze sans oublier les animateurs de la Paroisse..
Je peux vous dire aussi que la collectivité publique a soutenu franchement et activement ce projet. C’est ainsi que le montant des travaux de cette tranche soit 128 400 € TTC a pu être bouclé grâce à des subventions :
DRAC : 32 000 €
Conseil régional : 18 855 €
Conseil général : 26 287 €
association pour l’Église d’Aiguèze : 51 258 € (dont 20 922 € de TVA)
avec le support administratif de la municipalité l’actuelle comme les précédentes.

L’ensemble des élus , Jacques BLANC l’ancien président du Conseil régional, André ROUVIERE Sénateur du Gard, vice-président du Conseil général qui a infléchi positivement la décision du Conseil général , Gérard REVOL ancien député, Gilbert BAUMET, ancien conseiller général, Jean VIDAL Vice-président du Conseil général, Jean-Marc ROUBAUD actuel député du Gard ont sur notre invitation visité l’Église. Ils ont compris l’intérêt qu’elle représentait de par ses décors et ont permis ainsi le financement de leur restauration. Nous les remercions comme nous remercions les responsables de la DRAC : MM LEROY et JOURDAN, des Bâtiments de France : M. DREYFUS, le Responsable du musée d’Art sacré de Pont St Esprit : M. GIRARD.
C’est un devoir pour la communauté Aiguézoise de maintenir en état les atouts qui en ont fait un site classé depuis 1943, l’Église étant inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 1993. Nos remerciements vont aussi à tous ceux, habitants, voisins, résidents secondaires, vacanciers et touristes qui ont participé par leur obole à boucler le budget.
D’autant plus que d’autres travaux attendent : réfection des “bois dorés” dont le dossier poursuit son chemin grâce à un coup de pouce du député, renforcement du crépi du clocher, électrification de l’horloge, des cloches et du carillon si chers à Jean-Marie DUFOUR qui a reçu aujourd’hui des mains de Mgr que je remercie en votre nom pour cette initiative, la médaille du mérite diocésain .
La nature a doté notre village d’AIGUEZE d’importants atouts séduisants pour les habitants et pour les touristes. Sa situation géographique à la sortie des gorges de l’Ardèche, son passé historique fortement présent sur la falaise (donjon et tour sarrasine) et dans les ruelles pavées, son église inscrite àl’inventaire des monuments historiques, en ont fait un site classé . Nous avons vous et nous le devoir de les conserver pour les générations futures.
Encore merci à tous ceux qui ont permis cette réalisation, à Monseigneur l’Évêque qui a honoré de sa présence cette manifestation, à tous les participants dont la présence est un encouragement pour tous ceux que , le devoir accompli, j’invite quand même à garder les manches retroussées pour la sauvegarde de notre patrimoine.
Je vais laisser la parole à Christophe SERRE le tout nouveau Conseiller Général de notre canton qui représente Damien ALARY Président ensuite André ROUVIERE Sénateur du Gard et vice-Président du Conseil général dont l’intervention a été décisive pour l’obtention de la subvention départementale dira quelques mots et enfin je laisserai à Monseigneur le soin de conclure cette cérémonie avant de partager tous ensemble un vin d’honneur.

Discours de Mgr WATTEBLED Evêque


Apéritif convivial clôturant la cérémonie

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