vendredi 28 mars 2008

L’AVENIR DE L’AGRICULTURE PASSE PAR LA DIVERSIFICATION ET L’INNOVATION

INNOVATION :


PLOUVINE CHEZ Georges CHABOT "la Tour Paradis"


Georges CHABOT : Par exemple chez CHABOT on produit cette année un vin doux « PLOUVINE » , et une bouteiile d’un demi litre d’huile d’olive.


Chez MARRON on propose des bouteilles de « SAUTEL » un apéritif à base de moût et de plantes séchées.

Questions à Georges CHABOT
- PLOUVINE « kézako ? : Un vin doux naturel puisqu’issu de vendanges tardives. Les grappes de Bourboulenc sont récoltées après la première gelée blanche d’où le nom de « plouvine ».




- BEAUCOUP DE SUCRE DONC UNE LONGUE FERMENTATION JE PRESUME : Effectivement, les levures saturées de sucre travaillent très lentement et ne peuvent pas transformer tout le sucre en alcool. En fin de compte, en fait au bout d’une année pleine, ce vin est encore délicieusement et naturellement sucré. Son caractère moelleux rappelle le SAUTERNE.


C’ETAIT UN COUP D’ESSAI ! ON SOUHAITE UN BEL AVENIR POUR « PLOUVINE » QUI MERITE D’ACCOMPAGNER FOIE GRAS OU FONDANT AU CHOCOLAT !



SAUTEL chez Didier MARRON :

Didier MARRON nous fait goûter le SAUTEL. Il s’agit d’un apéritif totalisant un grand nombre de saveurs naturelles qui s’ajoutent au goût du moût Le Sautel c’est une longue histoire de famille chez MARRON où de tous temps on se souvient de la bouteille jamais vide , jamais pleine qui accompagnait toute discussion lors des visites .



UNE BOUTEILLE AUX COULEURS D'AIGUEZE chez Gil BARROT :

Gil BARROT avec l’ouverture du Bouchon a imaginé une bouteille souvenir d’excellent Côte du Rhône « le Mas du Sabotier » aux couleurs et à la gloire de notre village. Cette bouteille parle d’AIGUEZE dans le climat convivial d’une table bien garnie aux quatre coins de France.

DIVERSIFICATION :




Parallèlement on note un retour vers l’olivier qui avait été un peu oublié au profit de la monoculture viticole après les gelées de 1956. Cet arbre éternel renaît pour la « gloire du terroir » et apporte un supplément de revenu pour les producteurs.
Pas négligeable puisqu’on arrive à 10 Tonnes d’olives cueillies annuellement et que de nombreux amateurs se lancent dans cette culture ancestrale.


On a goûté celle de CHABOT mise en bouteilles de 50cl , véritable produit du terroir , souvenir des senteurs de la garrigue .
Cet arbre toujours vert et qui offre ses fruits en hiver retrouve sa place. On en plante même en plein village : olivier devant l ‘Eglise, un autre au lavoir, et enfin un olivier « arbre de la liberté » sur le chemin de ronde.


Les jeunes aussi se lancent dans la diversification :

Yann FRICAUD : Yann FRICAUD est de ceux qui ont compris (tout comme Pascal RIDAO à ISSIRAC , domicilié pour quelques temps encore à Aiguèze) qu’on peut vivre au pays grâce aux produits du terroir. On lui souhaite de réussir dans cette voie (son miel est excellent avec son goût du terroir).

Les pélardons de la garrigue ont heureusement ! la vie dure : par exemple chez VIVOU dont les pélardons avec un savoir-faire de longue date ont toujours ce goût inimitable des herbes de la garrigue en liberté !.

C’est en innovant qu’on avance, en s’aidant soi-même. On ne peut que souhaiter que notre village continue dans ce sens.


Après l’olivier, notre garrigue est le terrain de prédilection de l’amandier, la lavande, le chêne truffier, le miel, etc… La liste des exemples de ce qu’on peut faire pour vivre à AIGUEZE en alliant production innovante et vente directe aux nombreux touristes amateurs de produits du terroir n’est pas complète, elle n’est pas close non plus !




RAPPEL : par délibération, le conseil municipal avait demandé (sans succès à ce jour) le classement AOC de nos olivettes ou oliveraies.

Un site interessant sur l'olivier : http://patrick.dubroca.free.fr/

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